Le confinement, les malades psychiatriques et… une catastrophe qui na pas eu lieu – Libération

Les quinze premiers jours du confinement, les médecins du GHU Paris psychiatrie & neurosciences ont imaginé le pire pour leurs sufferers. Leurs problems psychiatriques risquaient de les rendre terriblement vulnérables, ils seraient incapables de maintenir les gestes barrières et toute forme de distanciation sociale. Pire : ils allaient disparaître des radars. Pendant ces quinze jours, ils ont craint le tsunami. Il a fallu organiser des unités Covid en vingt-quatre heures, réinventer l’organisation, transférer les sufferers dans tel ou tel service à moins de la faire sortir. «Dantesque», résume le professeur Raphaël Gaillard à la tête du pôle hospitalo-universitaire du XV^e arrondissement.

Pourtant, la disaster n’a nullement eu lieu. Une hypothèse a même émergé, digne des plus belles espérances : une potential safety des sufferers face au Covid-19, alors même qu’ils forment une inhabitants à risques (surpoids, troubles cardio-vasculaires). A Sainte-Anne (mais c’est vrai dans d’aut

Cynthia Fleury professeure titulaire de la chaire «humanités et santé» au Cnam